Empêcher les excès des grands patrons serait très difficile à mettre en œuvre - mais l’exemple hollandais nous montre le contraire - et ferait fuir les meilleurs managers à l’étranger - mais n’en resterait-il pas tout de même de qualité en contrepartie de rémunérations plus raisonnables mais malgré tout intéressante ? Bref, le « grand soir » ne serait pas pour demain.


Admettons… Mais en quoi cela empêcherait-il le gouvernement d’aligner la fiscalité des stock options sur le droit commun, c'est-à-dire d’intégrer leur plus-value au revenu des contribuables concernés, de soumettre cette dernière aux cotisations sociales et de l’imposer au titre de l’Impôt sur le revenu (dont il faudrait par ailleurs créer une nouvelle tranche maximale) ?


En ces temps de « chasse » au niches fiscales, de serrage de ceinture pour tous (ou soi-disant tels), pareille mesure irait dans le sens d’une justice fiscale qui, hélas, fait trop souvent défaut, et abonderait de manière non négligeable les caisses de l’Etat.


Mais, là encore, les actes ne suivent pas les discours. Sur les stock options, c’est aussi le grand retour… en arrière !