la vraie histoire

pourquoi des pays comme Haiti crévent

on présente souvent Haïti comme un pays maudit qui accumules les malheurs , guerre , ouragans , famines , séismes , coups d’état ……

Mais il n’y a pas de malédiction , il y a juste l’indifférence des organisations internationales , le FMI par exemple qui a complètement désorganisé tout les pays les plus pauvres , on a remplaçait l’agriculture vivrière par l’agriculture de masse et de la spéculation ou les paysans de certains pays n’arrivent même plus a vendre leurs produits sur les marchés locaux à cause de la concurrence déloyale de produits subventionnés qui arrivent d’Europe ou des usa et qui parfois sont moitié moins chère et dans d’autres cas , ou la spéculation boursière fait monter le prix du mais ou du blé en flèche , le FMI impose une véritable OPA sur la pauvreté , on force ces pays à s’endetté puis , lorsqu’il ne peuvent plus payer , on privatise le peut qu’il leur reste comme l’électricité en Afrique du sud ou des millions de gens qui ne peuvent plus payer en sont privé alors que ce pays accueillera la coupe du monde à coup de centaines de millions ,et on leur dit que pour eux , la coupe du monde est une chance , on se moque vraiment du monde et comme on a   prêté 230 milliards aux banksters , j’espère que l’on donnera au moins 1 petit milliard pour Haïti et ses réfugier .

Et au fait ,  les milliards collectés pour le tsunami , ils sont ou ???

 

Aprés cette introduction en matiére , un peut d'histoire sur ce pays .

 

  • 1492 : Débarquement dans l'île par les Européens ayant à leur tête Christophe Colomb.
  • 1517 : autorisation de la traite des Africains par Charles Quint.
  • 1630 - 1640: Arrivé des pirates, des flibustiers et des boucaniers sur l'île de la Tortue
  • 1650 - 1660: arrivée des premiers colons français.
  • 1685 : promulgation du Code noir par Louis XIV.
  • 1685 : création du premier moulin à sucre.
  • 1697 : séparation de l'île entre France et Espagne, suite au traité de Ryswick.
  • 1713 - 1787 : Arrivée de 30 000 colons français embarqués à Bordeaux, France.
  • 1790 : Assemblée coloniale par les colons blancs.
  • 1791 : révolte des esclaves.
  • 1793 : affranchissement des esclaves de Saint-Domingue par les commissaires Sonthonax et Polverel.
  • 1794 : abolition générale de l'esclavage par la Convention.
  • 1801 : promulgation d'une constitution propre à Saint-Domingue par Toussaint Louverture.
  • 1802 : Paix d'Amiens avec l'Angleterre. Expédition du général Leclerc à Saint-Domingue.
  • 1804 : indépendance d'Haïti.
  • 1826 : reconnaissance de l'indépendance par la France contre une indemnité de 150 millions de francs-or.
  • 1847 : Faustin Soulouque est élu président par le sénat.
  • 1859 : coup d'État de Nicolas Geffrard
  • 1915-1934 : occupation américaine.
  • 1957 : élection de François Duvalier à la présidence de la République.
  • 1971 : Jean-Claude Duvalier succède à son père le 22 avril 1971.
  • 1986 : fuite et exil de Jean-Claude Duvalier (7 février 1986).
  • 1988 : Leslie Manigat porté au pouvoir suite aux élections organisées par l'armée (7 février 1988 - 20 juin 1988).
  • 1988 : coup d'État d'Henri Namphy (20 juin 1988 - 18 septembre 1988).
  • 1988 : coup d'État de Prosper Avril (18 septembre 1988 - 10 mars 1990).
  • 1990 : intérim d'Ertha Pascal-Trouillot (18 mars 1990 - 7 février 1991).
  • 1990 : élection de Jean-Bertrand Aristide (victime d'un coup d'État le 30 septembre 1991, il revint au pays le 15 octobre 1994 pour finir son mandat après trois ans d'exil).
  • 1996 : élection de René Préval (7 février 1996 - 7 février 2001).
  • 2001 : 2e mandat de Jean-Bertrand Aristide.
  • 2004 : démission et exil forcé de Jean-Bertrand Aristide. Mise en place d'un gouvernement ad interim.
  • 2004 : Boniface Alexandre devient président provisoire (du 29 février au 14 mai 2006)
  • 2006 : nouveau mandat de René Préval.
  • 2008 : le Premier ministre Jacques-Édouard Alexis est démis de ses fonctions par une motion de censure du Sénat, suite aux émeutes de la faim.
  • 2008 : quatre cyclones ont ravagé le pays et causé d’énormes dégâts matériels aux infrastructures routières et au secteur agricole

Voici pourquoi des pays comme Haiti crèvent de faim et ne peuvent résister à une catastrophe naturelle , ce texte n’est pas de moi mais de Serge Halimi.

Le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avaient promis que l’augmentation des flux de marchandises contribuerait à éradiquer la pauvreté et la faim. Cultures vivrières ?

Autonomie alimentaire ?

On avait trouvé plus intelligent : l’agriculture locale serait abandonnée ou orientée vers l’exportation.

Ainsi, on tirerait le meilleur parti non pas de conditions naturelles — plus favorables, par exemple, à la tomate mexicaine, à l’ananas philippin —, mais de coûts d’exploitation plus bas dans ces deux pays qu’en Floride ou en Californie.

L’agriculteur malien confierait son alimentation aux firmes céréalières de la Beauce ou du Midwest, plus mécanisées, plus productives.

Quittant sa terre, il irait grossir la population des villes pour devenir ouvrier dans une entreprise occidentale ayant délocalisé ses activités afin de profiter d’une main-d’œuvre meilleur marché.

Les Etats côtiers d’Afrique allégeraient au même moment le poids de leur dette extérieure en vendant leurs droits de pêche aux bateaux-usines des pays plus riches.

Il ne resterait plus ensuite aux Guinéens qu’à acheter des conserves de poisson danoises ou portugaises |1|.

Malgré une pollution supplémentaire générée par les transports, le paradis était assuré.

Le profit des intermédiaires (distributeurs, transitaires, assureurs, publicitaires) aussi...

Soudain la Banque mondiale, prescriptrice de ce modèle de « développement », annonce que trente-trois pays vont connaître des « émeutes de la faim ».

Et l’OMC s’alarme d’un retour au protectionnisme en observant que plusieurs pays exportateurs de denrées alimentaires (l’Inde, le Vietnam, l’Egypte, le Kazakhstan) ont décidé de réduire leurs ventes à l’étranger afin — quelle impudence! — de garantir l’alimentation de leur population.

Le Nord s’offusque vite de l’égoïsme des autres.

C’est parce que les Chinois mangent trop de viande que les Egyptiens manquent de blé.

Les Etats qui ont suivi les « conseils » de la Banque mondiale et du FMI ont sacrifié leur agriculture vivrière.

Ils ne peuvent donc plus se réserver l’usage de leurs récoltes.

Eh bien, ils paieront, c’est la loi du marché.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déjà calculé l’envol de leur facture d’importation de céréales : 56 % en un an. Logiquement, le Programme alimentaire mondial (PAM), qui nourrit chaque année soixante-treize millions de personnes dans soixante-dix-huit pays, réclame 500 millions de dollars supplémentaires.

Ses prétentions ont dû être jugées extravagantes puisqu’il n’en a obtenu que la moitié.

Il ne quémandait cependant que le prix de quelques heures de guerre en Irak et le millième de ce que la crise des subprime va coûter au secteur bancaire, généreusement secouru, lui, par les Etats.

On peut calculer les choses autrement : le PAM implorait pour le compte de ses millions d’affamés...

13, 5 % des sommes gagnées l’année dernière par le seul M. John Paulson, dirigeant d’un fonds spéculatif assez avisé pour prévoir que des centaines de milliers d’Américains seraient réduits à la faillite immobilière.

On ignore combien rapportera, et à qui, la famine qui a commencé, mais rien ne se perd jamais dans une économie moderne.

Car tout se recycle ; une spéculation chasse l’autre.

Après avoir alimenté la bulle Internet, la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) a encouragé les Américains à s’endetter.

Et gonflé la bulle immobilière.

En 2006, le FMI estimait encore : « Tout indique que les mécanismes d’allocation de crédit sur le marché de l’immobilier aux Etats-Unis sont restés relativement efficaces.

» Marché-efficace : ne devrait-on pas souder ces deux mots une fois pour toutes ?

La bulle immobilière a crevé.

Les spéculateurs réhabilitent alors un vieil eldorado : les marchés de céréales.

Achetant des contrats de livraison de blé ou de riz pour une date future, ils escomptent les revendre beaucoup plus cher. Ce qui entretient la hausse des prix, la famine...

Et que fait alors le FMI, doté, selon son directeur général, de « la meilleure équipe d’économistes qui soit au monde » ?

Il explique : « Une des manières de résoudre les questions de famine, c’est d’augmenter le commerce international.

» Le poète Léo Ferré écrivit un jour : « Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu’à en trouver la formule.

»
Il semblerait qu’on l’ait trouvée.

 



14/01/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour