la vraie histoire

LES FRANCAIS N'ONT RIEN COMPRIS !!!

d'aprés notre premier ministre , les français qui ne sont pas contents d'etre les premiers sacrifiés sur le front du mondialisme et de lultra liberalisme qui veut finir par privatiser meme les états , et bien ces gens qui défilent dans les rues n'ont rien compris , ils n'ont pas compris que il n'y a plus l'argent pour le peuple ,et bien lisez ceci , une fois votre lecture terminée pour pourrez commencer à préparer les pavés !!!

 

Les retraites dorées des seigneurs du capitalisme

(par Ivan du Roy)

 

Une centaine de grands patrons d’entreprises cotées en Bourse bénéficient d’un précieux régime de retraite complémentaire, les fameuses "retraites chapeaux". Grâce à elles et pour parer à une baisse de leur rémunération, ils seront à l’abri du moindre besoin pour leurs vieux jours. Car c’est en millions d’euros que les prestations faiblement soumises à l’impôt leur sont versées. Une injustice qui rime avec folie des grandeurs, à l’heure où le droit à la retraite du plus grand nombre est remis en cause.

Pas question d’augmenter les cotisations patronales pour financer le régime des retraites. Cela handicaperait la compétitivité des entreprises, dixit la patronne du Medef, Laurence Parisot. Les grandes entreprises cotées en bourse ne se privent pourtant pas de provisionner des dizaines de millions d’euros pour financer de faramineuses retraites complémentaires à leurs dirigeants, ces « retraites chapeaux » qui défraient régulièrement la chronique. Comme si malgré leurs salaires souvent excessifs, leurs stock-options, et leurs parachutes dorés, les PDG à la retraite risquaient de galérer, tel un smicard qui voit sa pension baisser irrémédiablement.

La « retraite chapeau », c’est un régime de retraite complémentaire qu’une grande entreprise offre à ses dirigeants pour compléter le régime de base. C’est le Conseil d’administration qui en fixe les modalités et les conditions d’obtention. Exemple : un dirigeant de la World Company perçoit un salaire annuel d’un million d’euros. Lors de son départ en retraite à 60 ans, et même si son ancienneté ne dépasse pas quelques années, son entreprise lui assure un taux de remplacement de sa rémunération (salaire, primes, jetons de présence…) de 50%. Elle lui versera donc directement une rente qui viendra largement compléter, à hauteur de 500.000 euros par an, les pensions versées par la Sécurité sociale et la caisse de retraite des cadres (celles-ci sont soumises à un plafond). Et ce, jusqu’à son décès. Comme vous allez le constater, la réalité dépasse allègrement cette modeste fiction.

 

400 fois le minimum vieillesse

Selon l’Autorité des marchés financiers, une centaine de dirigeants d’entreprises cotées (CAC 40 et SBF 120) bénéficient en France de ce régime très spécial. Dans notre tableau ci-dessous, nous avons regroupé les montants des retraites chapeaux versées à 24 dirigeants de grandes entreprises. Ces informations sont publiques mais dispersées dans les volumineux bilans financiers des grands groupes, divulguées ici ou là, au gré des révélations sur les faramineuses rémunérations des patrons, par un article dans la presse économique ou dans des blogs juridiques et financiers. Chaque année, ces 24 dirigeants reçoivent ensemble près de 30 millions d’euros en pension retraite !

Dirigeant

Societe

date de depart de l’entreprise

Pension retraite annuelle

Equivalence en minimum vieillesse

Owen-Jones Lindsay

L’Oreal

2006

3, 4 millions

400

Zacharias Antoine

Vinci

2006

2, 2 millions

259

Landau Igor

Aventis

2005

1, 8 million

211

Fourtou Jean-Rene

Aventis

2002

1, 6 million

188

Dehecq Jean-Fran ois

Sanofi-Aventis

En fonction

1, 6 million

188

de Royere Edouard

Air Liquide

1995

1, 6 million

188

Beffa Jean-Louis

Saint-Gobain

En fonction

1, 5 million

176

Forgeard Noel

EADS

2007

1, 2 million

141

Bernard Daniel (1)

Carrefour

2005

1, 2 million

141

Fourtou Jean-Rene (2)

Vivendi

2005

1, 2 million

141

Pauget George

Credit agricole

En fonction

1, 13 million

133

Proglio Henri

Veolia

2009

1 million

117

Schweitzer Louis

Renault

2005

1 million

117

Collomb Bertrand

Lafarge

2003

1 million

117

Joly Alain

Air Liquide

2001

1 million

117

Potier Benoit

Air Liquide

En fonction

1 million

117

Morin Thierry

Valeo

2009

880000

94

Pebereau Michel

BNP-Paribas

2003

800000

94

Bouton Daniel

Societe Generale

2008

730000

86

Folz Jean-Martin

Peugeot Citroen

2007

630000

74

Weinberg Serge

PPR

2005

600000

70

Richard Pierre

Dexia

2008

583000

68

de Pouzilhac Alain

Havas

2005

137500

16

Gazet du Chatelier Christian

Solendi

2007

 

 

65 milliards d'euro d'aides
aux entreprises privées par an !

Depuis des dizaines d'années,  que se soit sous des gouvernements de gauche ou de droite, le patronat a été copieusement arrosé de subventions sans aucun retour de garantie ni contre partie. 

Selon le rapport commandé par le gouvernement en 2007 sur les aides aux entreprises, l'état (90%) et les collectivités territoriales (10%) délivreraient  chaque année 65 milliards d'euro d'aides! De l'argent dans les caisses de l'état, il y en a, largement de quoi augmenter les allocations, embaucher et revenir sur les nombreuses attaques menées par les gouvernements ces dernières années.

Il n’y a pas de fatalité, ce sont des choix politiques pour soutenir coûte que coûte cette société basée sur la recherche effrénée de profits moteur de l'économie capitaliste aux conséquences désastreuse pour les travailleurs. Aujourd’hui, alors que le patronat licencie massivement, les aides continuent de plus belle.

 

 

75 milliards de cadeaux fiscaux
 aux plus riches en 2010

Les allègements fiscaux devraient priver l'Etat de 75,5 milliards de recettes.
Réduction de la TVA pour les restaurateurs, bouclier fiscal limitant la progressivité de l'impôt pour les plus riches... Le débat sur les niches fiscales (les allègements d'impôts en toute sorte) revient avec force alors que l'Etat manque cruellement de recettes fiscales pour financer son budget (le déficit public va atteindre 140 milliards en 2009 et 116 milliards en 2010).
Les exonérations, réductions ou déductions d'impôt se comptent par centaines. Cumulées les unes aux autres, ces niches ont permis à des ménages aisés d'échapper à l'impôt sur le revenu..;

Selon le projet de loi de finances (PLF) pour 2010, les niches fiscales ont augmenté plus que prévu cette année: 75,5 milliards contre 69,1 milliards d'euros initialement prévu. La maîtrise de ces dépenses semble de moins en moins contrôlée par le gouvernement. Ces niches, également nommées dépenses fiscales vont continuer de croître l'an prochain: au moins à 72,2 milliards d'euros hors plan de relance (74,8 avec les mesures de relance).

 

Fraude fiscale en 2008 : entre 42 et 51 milliards d’€  par an


Actu France Soir / Service Economie, le 10 octobre 2009

Eric Woerth, ministre du Budget, a rendu compte des résultats de la lutte contre la fraude fiscale. Il s’agit en quelque sorte du bilan 2008 des contrôles fiscaux des particuliers et des entreprises. Le contrôle fiscal fait peur, mais pas suffisamment pour empêcher les fraudes.

L’immense majorité des Français paie ses impôts spontanément. Pourtant, les contrôles fiscaux auprès des particuliers et des entreprises ont rapporté en 2008 dans les caisses du Trésor public 15,6 milliards d’euros, pénalités incluses. C’est beaucoup et pourtant c’est peu par rapport à l’estimation que donne le syndicat Union SNUI - SUD-Trésor de la fraude fiscale en France… entre 42 et 51 milliards d’euros. Tout le monde peut subir un contrôle fiscal, mais il y a contrôle et contrôle.

Quelque 12.600 fonctionnaires des impôts épluchent les dossiers des entreprises et des particuliers, et font des recoupements sur la base des informations transmises par les intéressés et celles fournies par de tierces personnes – employeurs et fournisseurs par exemple. Ils exercent un contrôle discret, dit « sur pièces », dans leurs bureaux. C’est le premier type de contrôle, le plus courant. A la suite de quoi, si nécessaire, les agents des impôts s’adressent au contribuable en lui adressant, par exemple, une notification de redressement. Et puis il existe une seconde catégorie de contrôle fiscal, dit « sur place » – vérification de comptabilité pour les entreprises et examen de la situation fiscale personnelle (ESFP) pour les particuliers –, beaucoup plus contraignant. Pour 52.000 contrôles sur pièces, 48.000 ont concerné des entreprises.

 

 

Bénéfices net de 99 milliards d'Euros en 2008

Les bénéfices du CAC 40 seront encore record en 2008

LE MONDE | 15.11.08 |

Les entreprises du CAC 40, c'est-à-dire les quarante plus grandes firmes françaises en termes de capitalisation boursière, devraient finir l'année avec des résultats supérieurs, en moyenne, de 12,09 % par rapport à 2007. Tel est l'un des constats de l'étude réalisée, vendredi 14 novembre, jour de la publication des derniers résultats trimestriels des entreprises du CAC 40, par le cabinet d'expertise comptable PricewaterhouseCoopers (PWC) pour Le Monde.

 

Ce taux de croissance est une moyenne pondérée (en fonction de la capitalisation boursière de chaque société) des résultats anticipés par l'ensemble des analystes de la place, "le consensus" dans le langage des spécialistes. Globalement, les 40 firmes devraient donc terminer 2008 avec 2,2 milliards d'euros de bénéfices de plus qu'en 2007, qui avait déjà été une année record.

Ce chiffre peut surprendre, alors que la récession est sur toutes les lèvres. Car chacun a tendance à oublier que "le premier semestre de l'année a été bon, meilleur qu'en 2007", explique Thierry Charron, associé responsable de la communication financière chez PWC. "La dégradation née à l'automne va s'amplifier d'ici à la fin de l'année. La traduction chiffrée de la crise n'apparaîtra réellement dans les résultats qu'en 2009", poursuit-il.

D'où l'effondrement des cours de Bourse constaté ces dernières semaines, car les investisseurs se déterminent sur les bénéfices futurs des entreprises, le présent n'étant là que pour valider leurs anticipations. La bonne tenue des résultats en 2008 et la chute des cours ne sont donc paradoxaux qu'en apparence. Car les investisseurs regardent déjà ce qui va se passer en 2009, et l'optimisme n'est pas de mise.

Déjà, le chiffre d'affaires cumulé des sociétés du CAC 40 n'a augmenté "que" de 8,1 % au troisième trimestre, contre 9,5 % sur l'ensemble des neuf premiers mois. Le tassement est donc réel, même s'il n'est encore que de faible ampleur. Car les commandes engrangées avant que la crise n'éclate ont été livrées et payées.

 

Inégalités: Les 3500 familles les plus riches de France

(article paru dans "Rouge" hebdo de la LCR)

Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres : ce message est, malheureusement, plus que jamais d’actualité.

Ces dernières années, sociologues et éditorialistes ont consacré de très nombreuses études ou articles au déclin, voire à la « disparition de la classe ouvrière », ainsi qu’à la déprime des classes moyennes (Louis Chauvel, Les Classes moyennes à la dérive, La République des Idées-Seuil, 10,50 euros). En revanche, à l’exception de la publication annuelle du classement des grandes fortunes ou des rémunérations des PDG du CAC- 40, la haute bourgeoisie capitaliste semble susciter assez peu de curiosité. Il est vrai que personne ne songerait à s’interroger sur sa disparition ! Cela ne peut que renforcer l’intérêt de l’étude publiée, en juin dernier, par Camille Landais École d’économie de Paris/Paris school of Economics (sic) - sous le titre : « Les hauts revenus en France (1998-2006) : une explosion des inégalités ? » La lecture de cette analyse permet, assez rapidement, d’enlever le point d’interrogation du titre...

Elle s’appuie sur des sources fiscales, les déclarations de revenus. Sa principale force est d’avoir dépassé la méthodologie habituelle. Traditionnellement, les études sur les revenus et les inégalités s’intéressent à l’évolution par « déciles » : on compare, par exemple, la moyenne des revenus des 10 % de contribuables les plus riches et des 10 % les moins aisés. Et, comme il s’agit de moyennes portant sur plusieurs millions de personnes et recouvrant donc, au sein de chaque catégorie, de grandes disparités, on obtient une vision déformée, aplatie de la situation. Camille Landais s’est donc attaché à un découpage plus fin, en s’intéressant aux 1 % - et même aux 0,01 % ! - les plus riches. Et là, le résultat est décapant : pour la période considérée, « les 0,01 % des foyers les plus riches ont vu leur revenu réel croître de 42,6 %, contre 4,6 % pour les 90 % des foyers les moins riches ». Constat auquel l’auteur ajoute la remarque suivante : « Tous les éléments disponibles pour 2006-2007 laissent d’ailleurs penser que la tendance de croissance des hauts revenus et des hauts salaires se poursuit, voire s’amplifie. » La description d’une société où les riches sont de plus en plus riches (et de moins en moins nombreux) et les pauvres de plus en plus pauvres (et de plus en plus nombreux) va donc bien au-delà de propos polémiques de campagne.

Revenus financiers en hausse

Ainsi, on apprend que, en huit ans, le revenu moyen par foyer a connu une augmentation moyenne annuelle de 0,82 % et le revenu médian (50 % de la population au-dessus, 50 % au-dessous) de 0,6 %. Au-delà de leur évolution, leur valeur absolue est également significative. En 2005, le revenu moyen annuel par foyer fiscal - donc, en règle générale, avec deux revenus (sauf pour environ 1,6 million de familles monoparentales) - était de 24 574 euros et le revenu médian de 17 762 euros. Ces chiffres éclairent de manière crue les réactions indignées - venant de la droite, mais aussi des hiérarques sociaux-libéraux - qui avaient suivi les propos sur la fiscalité de François Hollande considérant - imprudemment ? - que l’on était « riche » à partir de 4 000 euros net mensuels par personne : à les en croire, il s’agissait rien moins que d’assassiner les « classes moyennes » ! On hésite sur l’explication : soit les dirigeants du PS n’ont pas la moindre idée des réalités de la société française, soit cette polémique était l’aveu redoutable que leur politique est désormais la défense des intérêts des 3 à 5 % de la population dont le revenu mensuel est supérieur à 3 500 euros...

Toujours est-il que la stagnation du revenu moyen et, encore plus, du revenu médian, contraste avec la croissance rapide des hauts revenus. Et surtout avec la croissance très rapide des très hauts revenus, qui résulte elle-même de deux facteurs : la croissance très rapide des hautes rémunérations, et la croissance nettement plus rapide des revenus du patrimoine (revenus fonciers, revenus des capitaux mobiliers et plus-values). Or, pour les plus riches, le revenu est composé d’une part importante de revenus du patrimoine. Pour l’ensemble des contribuables, ces revenus du capital représentent 9 % du revenu total, mais 23 % pour les 1 % les plus riches, 38 % pour les 0,1 % les plus riches et... 55 % pour les 0,01 % les plus riches ! Ainsi, contrairement aux fadaises en vogue - « valeur travail », « travailler plus pour gagner plus », etc. - pour devenir très, très riche, le moyen le plus simple est encore... d’être déjà très riche ! Ajoutons que, si la croissance des revenus fonciers renvoie à la bulle du marché immobilier (ventes et/ou locations), l’essentiel est l’envolée (+53 %) des revenus des capitaux mobiliers (les placements financiers). Par comparaison, pour la même période, l’évolution des salaires et des traitements nets n’a été que de 6,8 %.

Fiscalité injuste

Mais la croissance des revenus du patrimoine n’explique pas tout : l’évolution de la hiérarchie des salaires joue également beaucoup. Ainsi, « les salaires moyens des revenus composant les foyers les plus riches augmentent beaucoup plus vite que les salaires des autres foyers, occasionnant une modification de la forme de la distribution des salaires ». Concrètement, pour les top managers, les banquiers et les traders - car c’est bien d’eux que l’on parle -, cela se traduit à la fois par l’augmentation du salaire et celle des primes, de l’intéressement et des bonus. Dans certains secteurs (le secteur bancaire, par exemple), les masses d’argent concernées sont suffisamment significatives pour que le salaire moyen par tête « soit tiré fortement à la hausse ». Mais justement, cette moyenne n’a aucun sens, sinon de faire disparaître artificiellement les inégalités croissantes entre employés aux salaires stagnants et cadres supérieurs rémunérés proportionnellement aux profits réalisés. La société française est donc confrontée à des tendances lourdes - accroissement des inégalités et concentration de plus en plus importante des richesses -, qui constituent une rupture avec l’évolution observée auparavant.

Dans sa conclusion, Camille Landais ajoute que son étude ne prend en compte que l’évolution des revenus et pas de celle de la fiscalité... Et de préciser que la refonte du barème de l’impôt sur le revenu, la baisse des taux d’imposition sur les tranches supérieures, l’extension de l’abattement de 20 % sur le patrimoine, la mise en place du bouclier fiscal à 50 %, et la baisse des droits de succession « ne peuvent qu’avoir fortement amplifié au niveau des revenus disponibles la forte explosion des inégalités ».

Mais, de qui, précisément, parle-t-on ? Les 0,01 % de contribuables qui sont au cœur de cette étude représentent environ... 3 500 foyers fiscaux. En 1936, la révolte ouvrière avait notamment pris la forme d’une dénonciation du « règne des 200 familles ». 70 ans après, le combat pour une autre société a une cible clairement identifiée : 3 500 familles, une infime minorité qui, de plus en plus, accapare les richesses produites par le travail de l’immense majorité de la population qui n’en voit pas la couleur.

François Duval

 

 



05/10/2010
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