L'EUROPE ET LE FMI ATTAQUE LA HONGRIE !!!
Le parlement hongrois a voté hier jeudi une taxe sur les banques, les compagnies d'assurance et autres établissements financiers, s'élevant à 0,45% de leur bilan – leurs actifs et passifs étant additionnés. La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques et la moitié de celui des compagnies d'assurance. La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention. Il s'agit d'une taxe d'exception qui sera d'application pour trois ans. Elle devrait rapporter 200 milliards de forints, soit environ 700 millions d'euros.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, dont le parti Fidesz dispose depuis le mois d'avril d'une majorité des deux tiers au parlement, a déclaré que cette taxe était logique du fait de la responsabilité des banques dans la crise, il a ajouté que les 200 milliards de forints permettraient que les avantages sociaux soient préservés. La Hongrie s'efforce en ce moment de réaliser des économies de fonctionnement substantielles en fusionnant ses communautés locales ; les effectifs de l'administration publique devraient également être réduits de 15% pour réaliser une économie d'environ 419 millions d'euros. Ces mesures combinées permettraient de réduire le déficit à 3,8 % du PIB hongrois en 2010, et à 3 % en 2011.
Jusqu'ici tout cela paraît éminemment raisonnable (je ne dispose pas d'assez d'éléments pour me prononcer sur la réduction d'effectifs prévue dans l'administration publique hongroise). Ce qui l'est beaucoup moins, c'est le fait que l'Union européenne et le Fonds Monétaire International ont interrompu le 17 juillet les négociations que ces institutions tenaient depuis le 6 juillet avec le gouvernement hongrois à propos de son déficit en raison précisément du projet de taxe qui a été voté hier. La raison avancée : ces mesures mettraient en danger la relance et affaibliraient les banques. Résultat : le prochain versement du prêt de 20 milliards d'euros accordés par le FMI à la Hongrie en 2008, n'aura pas lieu.
La véritable raison est plus prosaïque : les banques étrangères présentes en Hongrie, dont les principales sont les autrichiennes Erste et Raiffeisen, les italiennes, UniCredit et Banca Intesa, la belge KBC et l'allemande BayernLB, ont fait savoir à l'Union européenne et au FMI que ces taxes étaient trop élevées à leur goût, et ces deux institutions se sont tout bonnement faites leur porte-parole. Ces banques craignent essentiellement la contagion : elles ont peur que les autres pays d'Europe centrale et orientale ne considèrent l'initiative hongroise excellente, et ne veulent la copier.
Le premier ministre hongrois avait annoncé dans la journée de jeudi que son pays se passerait des 5,7 milliards d'euros encore disponibles dans le cadre de l'accord que la Hongrie avait conclu avec le FMI en 2008. « Nous voulons que la Hongrie recouvre sa souveraineté économique », avait-il déclaré.
Mr. Bartosz Pawlowski, stratège à la BNP Paribas Londres, a commenté à l'intention du Wall Street Journal, le vote de la taxe, dans les termes suivants : « Cela constitue une atteinte majeure à la crédibilité de ce gouvernement ». Il a ajouté que « La prime de risque de la Hongrie a crû », ce qui dans sa bouche est sans doute davantage une menace qu'une simple constatation puisque le taux de change du forint vis-à-vis des autres devises s'est en fait raffermi dans la journée de jeudi
J'aimerais personnellement savoir ce que Mr. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds Monétaire International, pense du fait que l'institution qu'il dirige se trouve dans le même camp que le remarquable stratège qu'est Mr. Bartosz Pawlowski.
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La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques et la moitié de celui des compagnies d'assurance. La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention.
Le président du FMI peut-il se permettre de remettre en cause une souveraineté nationale ? et si oui qu'en pense le PS le parti dont il se réclame encore ?
Ceci est un article tiré de Mediapart .
Viktor Orban , premier ministre hongroie , l'homme qui défit la finance .
Le fait que la Hongrie veuille réduire son déficit en faisant entrer de l’argent à partir d’une taxe sur le monde financier est une très bonne décision de la part du gouvernement hongroie , le FMI ainsi que l’UE s’ont intervenues pour s’opposer à cette taxation de la finance , il est clairement révélé par ces deux institutions qu’il vaut mieux réduire le déficit en baissant le sociale et en privatisant le secteur publique plutôt qu’en attaquant la finance , nous pouvons nous rendre compte aujourd’hui du caractère destructeur du FMI et de l’UE , il y a aussi un gros problème démocratique dans le fait que une large majorité du parlement hongroie est dit oui à cette taxation , le FMI et l’UE écrasent un choix démocratique , la souveraineté hongroise est bafouée , son peuple est écrasé et son gouvernement pris en otage par le monde financier .
Il est claire que la croissance en Hongrie a permis au peuple de ce pays de voir le salaire moyen largement augmenté , il est claire également que tout sera fait pour que celui-ci stagne ou baisse même à un certain moment , le plan de l’UE est maintenant très claire envers les pays de l’EST rattachés à l’UE , ils doivent resté bon marché en thermes de salaire bas pour les investisseur de l’OUEST voulant passer à l’EST , il est claire également que la finance alliée au FMI et à l’UE font régner un véritable terrorisme économique sur la Hongrie , soit ils renoncent à cette taxe , soit ils verront leur note auprès des banques augmentée et les intérêts qui vont avec .
Une fois de plus , nous constatons le coté néfaste et destructeur de ces deux institutions qui je le rappelle ne sont pas démocratique car élues par aucun peuple , il est claire également que le FMI et l’UE sont très largement du coté des banques et du monde financier , aujourd’hui je me sent hongroie dans l’âme , nous avons toutes les bonnes raisons de soutenir ce pays , si les salaires bas y sont maintenus , cela veut clairement dire que nos emploies continueront a y partir .
Hier la Grèce , aujourd’hui la Hongrie et demain la France seront écrasés par ce system mafieux mondiale , c’est un system inhumain , , un system qui méprise littéralement les peuples et les droits de l’homme , un system fasciste qui soumet l’homme , qui met en danger le développement de l’humanité , un system qu’il faut combattre , une manifestation aura lieu ce 29 septembre à Bruxelles par un grand nombre se syndicats européens pour refuser ce fascisme financier .
Ne prenons pas ce qui ce passe comme un simple info économique , il s’agit de nos vies , de la vie futur de nos enfants , il s’agit de la dignité humaine , il s’agit de l’avenir du sociale et des services publiques pour tous et partout , il s’agit de ne pas accepter de vivre dans un monde entièrement dédié à l’argent et aux profits à tout prix , il faut faire quelque chose !!!